La basse-ville de Québec

Basse-Ville de Québec 1880
BANQ: P560,S2,D2,P300063


Quartier St-Sauveur 1864
Mikan: 3623253

Sur cette photo du quartier Saint-Sauveur, dans le secteur de la rue de Mazenod et Signaï, j'ai coloré en rouge un bâtiment. Il s'agit d'une corderie. Le bâtiment fait environ 350 mètres de long. Il partait de la rue Arago Ouest jusqu'à la rue Bagot. 

Afin de permettre aux gens de passer d'un côté à l'autre, sans devoir faire le tour, on avait construit un escalier qui passait par-dessus le toit. Cet escalier devait se trouver au niveau de la rue Châteauguay, d'où la déviation actuelle de cette rue au coin de la rue Signaï.

Ajout du 9 mars 2023, dans les recherches, ChatGPT finit par compléter l'information. Il s'agit de la Corderie McCallum qui était, paraît-il, la plus grande au monde. Elle a été fondée en 1829. Elle a fonctionné jusqu'à sa fermeture en 1947.



Basse-ville incluant Halles Jacques-Cartier (milieu de la photo] et Hôspice St-Charles depuis 1892 (au fond à gauche] 1870
BANQ: P600,S6,D1,P0108


Basse-ville de Québec 1925
BANQ: P600,S6,D1,P41


Boulevard Langelier 1895
BANQ: P585,D14,P1 (ma colorisation)

Le premier nom de cette rue était "Chemin de l'Hôpital-Général" parce qu'il conduisait de la rue Saint-Vallier à l'hôpital. En 1850, le Chemin de l'Hôpital-Général devient la rue Saint-Ours. Après la conflagration de 1866 du quartier Saint-Roch, on décide d'élargir la rue Saint-Ours pour en faire un coupe-feu entre les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur. En 1895, on divise la rue en deux voies séparées par une bande d'arbres au centre. En 1890, on lui donne le nom actuel.


Boulevard Langelier 2007
ma photo 2007

À l'avant-plan, il s'agit du monument aux morts et aux malades devant l'Hôpital Général.



Hôpital Général en 1945
BANQ: P600,S6,D1,P0132

Non loin de l'Hôpital Général, au coin St-Vallier Ouest, Saint-Joseph Ouest et Bagot, se trouve le monument commémoratif aux morts de l'émeute contre la conscription du printemps 1918 .



Monument commémoratif de l'émeute de 1918
ma photo 2013


Plaque installée par la ville de Québec relatant les évènements de 1918.

Au printemps 1918, des évènements tragiques marquent l'histoire de la ville de Québec.


Le 28 mars 1918, et pendant cinq jours consécutifs des citoyens et des citoyennes manifestent leur opposition à la mobilisation obligatoire et contre les méthodes prises par les autorités fédérales pour rabattre les conscrits.

Le 1er avril, tout se gâte lorsque les autorités militaires donnent l'ordre aux 1 200 soldats anglophones venus de l'Ontario et de l'Ouest canadien de disperser à la baïonnette les gens rassemblés au centre-ville.

Les cavaliers chargent la foule.

Celle-ci, rassemblée à l'angle des rues Saint-Vallier, Saint-Joseph et Bagot, réagit en lançant des pierres aux soldats.

Après avoir lu en anglais, l'ordre de dispersion, les soldats mitraillent la foule tuant quatre personnes et blessant soixante-dix autres.

Les quatre Québécois tués sont:

Honoré Bergeron, 49 ans, menuisier;
Alexandre Bussières, 25 ans, mécanicien
Georges Demeules, 14 ans, cordonnier et machiniste;
Joseph-Édouard Tremblay, 20 ans, étudiant à l'École technique.

« Shoot to kill ! » L’ordre, donné en anglais, était clair. Le 1er avril 1918, à Québec, les soldats canadiens tuent quatre hommes du peuple qui manifestent contre la participation obligatoire à la Première Guerre mondiale. Des anglophones vont jusqu’à réclamer la suppression d’un quotidien opposé à la conscription, Le Devoir, et souhaitent voir son directeur, Henri Bourassa, exécuté. C’est comme si la guerre s’étendait ici entre deux langues, deux nations.

À l’occasion du centenaire du conflit mondial, la réédition du récit palpitant de la tragédie survenue chez nous, Québec sous la Loi des mesures de guerre (1918), de l’historien Jean Provencher, s’imposait, d’autant plus que le livre, publié en 1971, était depuis longtemps introuvable. Dans sa préface de l’époque, reprise aujourd’hui avec un avant-propos inédit de l’auteur, Fernand Dumont soulignait déjà l’importance de ce document construit à partir d’archives.

Parlez français!

Il s’agit d’une radioscopie des deux consciences collectives antagoniques qui, depuis la Conquête, définissent le Canada. La Première Guerre mondiale révèle que les Canadiens anglophones, surtout ceux qui remontent vite leurs origines au Royaume-Uni, réagissent comme les sujets d’une grande puissance impliquée dans le conflit : l’Empire britannique.

Ils favorisent, en majorité, la participation militaire de leur pays. Quant aux Canadiens français, séparés de la France depuis un siècle et demi en subissant l’hégémonie britannique, leur désir de combattre l’Allemagne, pour aider l’une ou l’autre des grandes puissances belligérantes, est beaucoup moins ardent.

En 1917, le gouvernement canadien du conservateur Robert Laird Borden établit l’enrôlement obligatoire. La police fédérale poursuit les déserteurs. La réaction québécoise est hostile. Dans la frange libérale autonomiste, on évoque même l’idée d’un retrait du Québec de la Confédération.

C’est dans ce contexte que des manifestations populaires contre la conscription se succèdent dans la ville de Québec au printemps 1918. Ottawa constate qu’agents de police et militaires canadiens-français se montrent, en général, solidaires de la foule, essentiellement de la même origine qu’eux. On fait donc venir des soldats anglophones du reste du Canada pour mater les protestataires.

François-Louis Lessard, le Canadien français le plus haut gradé de l’armée, répond à l’avocat anticonscriptionniste Armand La Vergne, qui défend les manifestants : «J’ai la force et je m’en sers!» Ces mots, mis en évidence par Provencher, l’excellent narrateur, sont ceux de l’Empire britannique, de sa hautaine autorité qui a su fasciner les transfuges de tant de peuples.

Sur la foule, où l’on entendait crier «Parlez français!», les soldats ont tiré, profitant après coup des mesures de guerre adoptées rétroactivement qui leur assureront l’impunité. Les empires ont toujours su défier le temps.


Texte tiré de Le Devoir du 13 septembre 2014, Michel Lapierre, collaborateur


Parc Victoria 1906
BANQ: P547,S1,SS1,SSS1,D1-10


Kiosque au Parc Victoria 1906
BANQ: P547,S1,SS1,SSS1,D1-10


Serre chaude du Parc Victoria 1897
BANQ: P585,D12,P7


Vue aérienne du Parc Victoria en 1947
Photo tiré du site Québec Urbain #0405-1a

En 1897, l'aménagement du parc Victoria nécessite d'importants travaux. Cent mille chargements de cendres de "grattures de rues" et de fumiers pour rehausser le niveau de la berge. Des quais sont aménagés en divers endroits pour empêcher l'érosion. La terre est ensemencée de gazon, une centaine de saules sont plantés et des sentiers sinueux sont tracés. Une serre chaude, un restaurant et une tour d'observation sont construits pour agrémenter le site.

Le parc Victoria, acquis des religieuses de l’Hôpital Général de Québec, par la ville, en avril 1896, était une presqu’île qui formait, avec celle de la Pointe-aux-Lièvres, le grand méandre de la rivière Saint-Charles. Le parc, d’abord nommé en l’honneur du maire Simon-Napoléon Parent, est inauguré le 22 juin 1897, le jour même du 60e anniversaire du couronnement de la reine Victoria donc il prend son nom. L’aménagement paysager a été dessiné par Sébastien Siné, jardinier en chef de la ville.



Parc Victoria 2007
ma photo de 2007

Parc Victoria 2007
ma photo de 2007


Cette nouvelle photo est prise à peu près au même endroit que la photo de 2007.
Ma photo de 2020

Les deux arbres dans la photo ci-dessus sont soutenus par des supports de métal parce qu'à l'origine ils étaient en bordure d'un bras de la rivière Saint-Charles. Lors de l'aménagement de la rivière Saint-Charles, autour des années 1970-1980, cette partie a été complètement remplie.


Note personnelle: Avant l'assèchement des bras entourant le parc, les gens accédaient au parc, entre autres par le pont Parent. (l'autre pont si je me souviens bien ce serait le pont Lavigueur) maintenant à une voie et qui n'est plus basculant. Jadis tous les ponts étaient basculants ou tournants pour permettre le passage des bateaux à marée haute. Il paraît que les bateaux probablement des bateaux à fond plat pouvaient se rendre jusqu'à la rue de Marie-de-l'Incarnation.) Lors de la construction de l'école Cardinal-Roy (je pense, dans mon cas en 1963, nous, étudiants du quartier Saint-Sauveur, devions utiliser ce pont, même si la rivière était asséchée à cause de la voie ferrée active qui y demeurait. D'ailleurs, on voit ce pont et cette voie ferrée et une partie du pont au-dessus de la rivière sur la photo de l'hôpital Général en 1945 (dernière photo de la colonne de gauche).

Avant l'assèchement, en été, il n'était pas rare de voir d'immenses rats courir à ciel ouvert, par temps sec, et des odeurs nauséabondes ne rendaient pas cet endroit invitant.

Avec l'assèchement des bras entourant le parc, lors du premier aménagement de la rivière Saint-Charles, on a fait perdre à ce parc son cachet insulaire. De plus, on y a construit une patinoire centrale "L'OTJ" ( je suppose, ça n'existe plus en 2017), la Centrale de Police, un stationnement, un stade de baseball (paraît-il très beau et très agréable) et deux écoles réduisant ainsi considérablement sa superficie. Ces modifications dérogent aux ententes à l'origine de l'acquisition de cette terre en 1896, des soeurs de l'Hôpital Général.

Histoire du quartier St-Sauveur de Québec

À l'origine, Champlain voulait réserver ces terres pour créer la capitale de la Nouvelle-France qu'il appelait alors Ludovica. Mais, la succession de Champlain a préféré s'installer en Haute-ville. Cependant, en 1620, les Récollets, les premiers religieux à s'installer en Nouvelle-France, construisent une chapelle à l'emplacement de l'actuel Hôpital Général. Ce faisant, ils donnaient une présence dans ce secteur, bien qu'éloigné de ce que sera la ville.

Mais, cet éloignement sera très bénéfique lors des bombardements de 1759, bombardements qui ont mené à la conquête par les Anglais. En effet, la portée et la position des canons ne permettaient pas d'atteindre l'Hôpital Général.


Carte permettant de vistiter les endroits pertinents dans le vieux St-Sauveur
du site :"histoire de raconter St-Sauveur"
En 1692, les Récollets ayant abandonné la propriété de la basse-ville, Mgr Saint-Vallier, deuxième évêque de Québec, achète la propriété et y fonde l'Hôpital Général avec les Augustines de la miséricorde de Jésus.
Le nom de Saint-Sauveur vient du fait que Jean Lesueur en 1653 reçoit une terre en basse-ville couvrant le territoire du quartier Saint-Sauveur actuel. Ce Jean Lesueur était curé de la paroisse de Saint-Sauveur à Thury-Harcourt, en Normandie, en France. Les habitants ont pris l'habitude d'appeler cet endroit: monsieur de Saint-Sauveur. L'usage a fait en sorte que le nom est demeuré jusqu'à nos jours.

Origine du quartier Saint-Sauveur

Le quartier Saint-Sauveur s'est construit autour de la rue Saint-Vallier, une rue très sinueuse même de nos jours. C'est à partir d'un sentier utilisé par les Récollets pour aller à leur couvent que s'est tracé une route dénommée le "chemin de Lorette". Cette route traversait d'est en ouest tout le quartier Saint-Sauveur et se rendait jusqu'à Lorette d'où son nom. Il reliait Québec avec l'établissement huron établi de 1673 à 1697, aujourd'hui Wendake. Le sentier a dû contourner plusieurs ruisseaux qui irriguaient la rivière Saint-Charles ainsi que plusieurs marais, d'où les nombreux méandres de la rue Saint-Vallier d'aujourd'hui. 

Le "chemin de Lorette" est devenu la rue Saint-Vallier au 18e siècle en l'honneur du 2e évêque de Québec, Mgr de Saint-Vallier. C'est autour de la portion de la rue Saint-Vallier partant de l'intersection de la rue Saint-Joseph que le quartier de Saint-Sauveur petit à petit s'est développé surtout au 19e siècle. Les grands espaces longeant la rue tant vers la falaise que vers la rivière ont été morcelés pour permettre la construction d'habitations. Étant donné le tracé sinueux de la rue Saint-Vallier, et des nombreux méandres de la rivière, les contours de la falaise et l'emplacement de l'Hôpital Général, l'arpenteur, Joseph Hamel a du composé avec la situation ce qui fait que la trame urbaine comporte beaucoup d'ilots irréguliers.

Une curiosité dans le quartier en 1967

Tout au bout au sud de la rue de Mazenod, à côté de l'église Notre-Dame-de-Grâce de Québec, on creuse une grotte, en 1929, à même la falaise par dévotion à la Vierge Marie. Presque 75 ans après l'apparition de la Vierge à Lourdes en 1858.


La grotte et une source naturelle sur le site ont été bénies, le 20 octobre 1929 (le point #7 sur la carte plus haut).


Cette grotte n'a jamais été complétée comme sur la photo de 1929. Et probablement n'attirait pas vraiment l'attention jusqu'à ce qu'arrive un évènement qui a suscité beaucoup d'intérêt. Une jeune fille d'une dizaine d'années, Johanne Allyson, orpheline de sa mère depuis un an, était très dévote, elle se rendait presque tous les jours prier la Vierge. À cet endroit, elle aurait vu la Vierge bouger et lui parler. Elle lui aurait donné rendez-vous pour le dimanche suivant. C'était en septembre 1967.


La nouvelle s'est répandue bien au-delà de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce et du quartier Saint-Sauveur. Des gens seraient venus des alentours de Québec et même de Montréal. De plus les "Bérets blancs", groupe politico-religieux de l'époque ,y était. Ils entonnaient des chants religieux et faisaient des discours religieux. La rue de Mazenod dont la grotte était tout en haut a été complètement envahie de curieux et de croyants à partir de la rue Arago Ouest jusqu'en haut. (Selon mes souvenirs, je demeurais sur la rue Arago Ouest, quelques rues plus à l'Ouest, et je me souviens que la circulation automobile était difficile même devant chez nous à plusieurs pâtés de maisons.)

La rue Durocher a été envahie de gens devant ou autour de la maison de la jeune fille. Finalement, elle n'a pas vu le retour de la Vierge, mais, semble-t-il que quelques autres personnes l'auraient vue. Il faut noter que plusieurs personnes sont restées longtemps sous le soleil en attente... est-ce pour cette raison?

Les autorités religieuses ont été très discrètes à commenter ou à participer à donner quelques crédits à ces apparitions.

Voici la grotte telle qu'elle est maintenant 50 ans après les évènements de 1967.


ma photo juillet 2017


ma photo juillet 2017

Il ne coule plus d'eau depuis longtemps, je pense de mémoire depuis les années 1960. Est-ce que c'est qu'elle n'était pas potable? Mystère. "Les bénédictions" avaient perdu leurs pouvoirs?


Grotte Notre-Dame de Lourdes vers 1929
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En 1929, l'influence des croyances religieuses sur les gens, en particulier les croyances de manifestations divines, rares, mais parfois reconnues comme véridiques telles celles de Lourdes, en France en 1858. 

On peut penser qu'en 1929, c'est dans cet esprit de croyances qu'on a créé cette réplique aux mêmes dimensions que la grotte de Lourdes. Il est presque certain que la paroisse avait une dévotion particulière à la Vierge Marie, pour avoir appelé la paroisse, Notre-Dame-de-Grâce. J'imagine aussi que la localisation de l'église presque adossée à la falaise avec une configuration des alentours qui rappelaient Lourdes devenait de bons éléments pour mousser la piété envers la Vierge. 

À voir, le projet d'embellissement projeté, on voulait sûrement en faire un lieu de pèlerinage (voir photo en haut à droite dans la colonne adjacente). 

On peut voir que la végétation commence à prendre ses droits, mais, pour la grotte à part le fait qu'il manquerait une statue et que la clôture à l'entrée soit différente, ça semble pareil à 1929.

En 2017, nous sommes loin de cette époque où les églises étaient pleines, même en 1967, début de la Révolution tranquille et désaffection des églises. Depuis 2009, l'église de la paroisse responsable de cette grotte est démolie bien qu'elle avait un style unique et modeste sans "glamour" des autres paroisses plus riches. Cette église avait ce caractère spécial d'où émanait une atmosphère de recueillement. Tout l'intérieur était fait de bois. Les fermes du toit étaient visibles, ce qui conférait un charme original. Il n'y avait pas d'or sauf peut-être les ostensoirs,  calices, etc., mais rien de clinquant. Une église simple, pieuse, à l'image des gens de cette paroisse, pas riches, mais des gens travailleurs, des gens bien.


Église Notre-Dame-de-Grâce de Québec
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Cette magnifique église originale et humble dans sa présentation a été démolie en juin 2009. Les citoyens et les organismes de cette paroisse ont bien essayé de trouver une vocation pour permettre d'entretenir cet édifice. Mais, finalement, les frais de rénovations ou de réparations et d'entretien étaient trop élevés pour maintenir cette église.


Projet d'embellissement de la Grotte vers 1929
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La photo sur la carte postale, plus haut, fait état d'un projet d'embellissement, mais, je n'ai pas de date précise et si ce projet a été beaucoup plus loin que ce que l'on peut voir actuellement, en 2017. Il semble qu'une partie a été réalisée d'abord tout en haut du cap, une croix et une statue de chaque côté. De plus, comme vous pourrez le voir sur les photos que j'ai prises en 2017, une petite partie de la montée de droite a été réalisée avec au bout de cette espèce d'amphithéâtre, un genre d'autel. Voyez plutôt.


ma photo juillet 2017

Probablement, la partie ouest, droite sur la carte postale, qui a été réalisée. Il est probable à voir l'état des pierres qu'elles aient été installées à la même époque ou près de la grotte, 1929.

Quant à la croix et les deux statues, elles sont toujours là, mais difficiles à voir à cause de la végétation.

 


ma photo juillet 2017

Comme on peut voir, la végétation cache une bonne partie. Les statues de chaque côté sont toujours là, mais entourées d'arbres. Par contre, je pense qu'elles n'ont pas été abandonnées puisqu'elles ont une belle couleur bronze qui semble fraîche.


Intérieur de cette église en 1950. On peut apprécier la beauté simple de cette construction
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La culture dans le quartier St-Sauveur de Québec

Derrière cette église Notre-Dame-de-Grâce, il y avait une salle paroissiale dans lequel un petit amphithéâtre et une salle de sport pour les jeunes s'y trouvaient. Dans les débuts des années 1960, les jeunes pouvait voir des films, choisis bien sûr par le curé ou les prêtes de la paroisse, et qui convenaient aux bonnes moeurs selon ces religieux. Des films qui ne coûtaient pas chers pour que les jeunes puissent y assister. À mon époque, le théâtre servait à ces visionnements mais, au paravant, semble-t-il des troupes de théâtre bien connues venaient y jouer. Mes parents m'ont parlé de la troupe de Fred Barry (28 octobre 1887-17 Août 1964).

Ce "centre culturel" de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce avait un autre concurrent beaucoup plus complet, c'était le Centre Durocher, coin rue Raoul-Jobin (nouveau nom de la rue Ste-Thérèse) et Durocher.Tout près de l'église St-Sauveur. Il y avait un gymnase, une salle de quilles et probablement d'autres commodités. Le centre Durocher a été construit en 1950 et démoli en 2017. Quant au Centre culturel de la paroisse Notre-Dame-de-Grâce ainsi que l'église attenante démolis en juin 2009.