Canal de Corinthe

Ouvert en 1893, il fait 25 mètres de largeur avec des parois de 52 mètres de haut et une profondeur de 8 mètres. Il fait 6,343 km de long et permet d’éviter un détour de 400 km autour du Péloponnèse. Il relie le golfe de Corinthe, au Nord-ouest, au golfe de Saronique, au Sud-est.

Épidaure et son théâtre

On y verra un théâtre antique exceptionnel pouvant accueillir 14 000 personnes. On y verra aussi les vestiges du temple d’Asclépios, le premier médecin, déjà à l’âge du Bronze. Le caducée est l’emblème des médecins, bâton entouré de deux serpents.

Le bâton d'Hermès, bâton central, est surmonté par le disque divin. Les deux serpents représentent la dualité de toutes choses. À la base, une soucoupe pour recueillir le poison, ce qui symbolise la pharmacie.


Asclépios ou Esculape chez les Romains est le fruit des amours d’Apollon et de la princesse Béotienne Koronis (béotien signifie esprit lourd et lent). Je n'ai pas trouvé d'explications pour ce qualificatif. On suggère que ce soit les Athéniens dominants qui considéraient les autres cultures inférieures, mais aucune référence historique pour cette expression). Le jeune Asclépios devient un médecin tellement remarquable qu’on disait qu’il pouvait même ressusciter les morts. Cela lui attira les foudres de Zeus qui le foudroyât parce qu’il ne voulait pas partager ce pouvoir avec un mortel. Asclépios est enterré à Épidaure

Vestige du sanctuaire de soins d'Asclépios à Epidaure
Photo tiré du site web:
Visit World Heritage

Vestiges du sanctuaire de soins d'Asclépios à Epidaure
Photo tiré du site web:
Visit World Heritage
 

Forteresse vénitienne de Palamidi, Nauplie

Cette citadelle est juchée à 216 mètres au-dessus de la ville de Nauplie. Elle porte le nom de Palamède, un héros emblématique de la guerre de Troie, fils de Nauplios. Érigée au début du 18e siècle, c'est l'une des plus impressionnantes de Grèce. Elle est construite de 7 enceintes autosuffisantes permettant ainsi d'avoir une meilleure protection advenant la capture d'une d'elles. Ces enceintes sont reliées par des couloirs à la dérobée. Il existe aussi un cachot, vraiment très réduit, où l'on ne peut entrer qu'en "petit bonhomme" où un héros de l'indépendance y a croupi pour avoir comploté contre le pouvoir en place. Le général d'état Kolokotronis était le principal artisan au 17e siècle de l'indépendance de la Grèce contre les Ottomans. Les 7 bastions sont: Miltiade, Léonidas, Phokion (à l'extrémité sud), Achille, Thémistocle, Agios Andréas Rober (extérieur nord-ouest en contrebas du bastion Agios, du nom d'un officier français ayant participé à la conception) . À pied pour atteindre la citadelle depuis Nauplie, il faut gravir 900 marches.

Une forteresse beaucoup plus petite, mais qui a protégé longtemps le port de Nauplie est la forteresse de Bourdzi. Construite par les Vénitiens pour protéger le port des pirates provenant des Cyclades. Voilà sa position stratégique. On dirait un navire de guerre fonçant sur l'ennemi. En 1431, la république de Venise, ville-état , avait fait construire sur cet ilot en face de la rade de Nauplie. En 1822, les Ottomans ont conquis Nauplie en s'emparant d'abord de Bourdzi et par la suite la citadelle de Palamidi. Ils tuèrent toute la garnison restante dans la citadelle.

Nauplie

La ville de Nauplie existe depuis l'antiquité, mais, elle a très peu gardé de ses vestiges antiques. Quelques tombes mycéniennes et les murs d'une acropole. Les Byzantins l'utiliseront comme citadelle, c'est la citadelle d'Acronauplie. Après le renversement des Byzantins, les Francs et les Vénitiens construiront la forteresse de Bourdzi. Celle-ci protègera le port pendant deux siècles, mais les Vénitiens ont décidé de construire la Citadelle de Palamèdi. Les Ottomans réussiront à la prendre en 1715 et s'y sont installés jusqu'en 1822 avec la fin de la guerre d'indépendance de la Grèce.

Le 30 novembre 1822, la flotte grecque après un long siège de la ville a réussi à reconquérir cette place forte. La nouvelle république grecque y installa sa capitale de 1828 à 1834 . Après, suivi d’une période d'abondance et de restauration qui permet de la voir comme elle est actuellement.

Mycennes

Mycènes où se trouve la puissante citadelle datant du 16e siècle avant notre ère. C'est dans ces lieux où s’est jouée la plus sanglante des tragédies grecques avec les meurtres de la famille royale des Atrides.         

Le début de la tragédie des Atrides vient de la vengeance d'Atrée, le premier roi des Atrides, à cause de l'adultère commis par son frère jumeau , Thyeste. Atrée, pour punir son frère jumeau, il tue et découpe en morceaux trois des fils de Thyeste et lui fait manger.        

Alors, Thyeste tue à son tour Atrée et devient roi. Tant de barbarie révolte les dieux et ceux-ci lancent une malédiction éternelle à la descendance d'Atrée.

Les fils d’Atrée, Agamemnon et Ménélas, chassent du trône leur oncle Thyeste. Ménélas, dont la femme, Hélène, fuit avec Paris, le fils du roi de Troie. Les frères vont faire la guerre à Troie en attaquant la ville de Priam où se sont réfugiés Hélène et Paris. Les dieux qui ont lancé une malédiction aux fils d'Atrée refusent de leur donner le vent nécessaire à ce qu'ils puissent se rendre à Priam. Agamemnon doit sacrifier la plus jeune de ses filles, Iphigénie, ce qu'il fera pour réaliser sa vengeance contre Hélène et Paris. Sa femme, Clytemnestre et ses filles Oreste et Electre sont absolument horrifiées et voudront aussi se venger. Clytemnestre restera seule à diriger le royaume pendant les 10 ans que durera la guerre contre Troie. Pendant, ce temps Clytemnestre prend un amant Egiste et tous deux ruminent leur vengeance. Agamemnon sera tué par Clytemnestre et Egistre pour avoir sacrifié sa plus jeune fille par ordre des dieux.

Les deux filles Oreste et Electra tueront leur mère et son amant pour avoir tué leur père. Finalement, Athéna décide de mettre fin à la malédiction en acquittant Oreste et Electre. 

 


Porte des lionnes

Porte des lionnes

Porte des lionnes

Premier cercle royal en entrant dans l'enceinte

Entrée du tombeau d'Atrée

Tombeau d'Atrée

Tombeau d'Atrée

Tombeau d'Atrée

Mystra

Mystra fut la capitale de la Morée byzantine et conserve de nombreux monastères et églises de cette époque. Ainsi, qu'au sommet de la colline se trouve l'imposante forteresse de Villehardouin. Mystra fait partie aujourd'hui de la commune de Sparte. Cette ville, à l'époque byzantine, était la deuxième ville la plus importante de l'Empire byzantin après Constantinople. Elle a déjà abrité une population de 20 000 habitants. Le philosophe Gémiste Pléthion y a attiré de nombreux artistes et intellectuels qui ont influencé la Renaissance.


Église St-Christophe, selon Google image

Coursive du monastère de la Pandanassa

Église dans le château de Villehardouin

Site archéologique d'Olympie

Plan du sanctuaire 1. Propylée nord-est ; 2. Prytanée ; 3. Philippéion ; 4. Héraion ; 5. Pélopéion ; 6. Nymphée d'Hérode Atticus ; 7. Métrôon ; 8. Zanes ; 9. Crypte (passage voûté vers le stade) ; 10. Stade ; 11. Stoa d'Écho ; 12. Monument de Ptolémée II et Arsinoé ; 13. Stoa d'Hestia ; 14. Bâtiment hellénistique ; 15. Temple de Zeus ; 16. Autel de Zeus ; 17. Ex-voto des Achéens ; 18. Ex-voto de Mikythos ; 19. Victoire de Paionios ; 20. Gymnase ; 21. Palestre ; 22. Théokoléon ; 23. Hérôon ; 24. Atelier de Phidias et basilique paléochrétienne ; 25. Thermes du Kladéos ; 26. Bains grecs ; 27 et 28. Hôtelleries ; 29. Léonidaion ; 30. Thermes sud ; 31. Bouleutérion ; 32. Stoa sud ; 33. Villa de Néron. Trésors : I. Sicyone ; II. Syracuse ; III. Épidamne ? ; IV. Byzance ? ; V. Sybaris ? ; VI. Cyrène ? ; VII. non identifié ; VIII. Autel ? ; IX. Sélinonte ; X. Métaponte ; XI. Mégare ; XII. Géla.…


Il s'agit ici peut-être du propylée d'entrée du santuaire (#1 dans le plan)


Phillippéon, érigé sur l'ordre de Philipe de Macédoine pour célébrer sa victoire à la bataille de Chéronée en 338 av J-C. Il y avait plusieurs statues dans ce temple dont la statue de son fils Alexandre le Grand (#3 dans le plan)


Temple de Zeus où l'ont voit la colonne (#15 dans le plan)


Leonidaion (29 dans le plan)

Ce grand bâtiment, divisé en chambres et appartements, agrémenté de jardins et de fontaines, est un logis de luxe, construit en 330 av. J.-C. à l'extérieur de l’Altis, au sud-ouest, servant d'hôtellerie pour les hôtes de marque et les athlètes. Son nom lui vient de son donateur et architecte Léonidas de Naxos. Le site du Léonidaion a été dégagé lors des fouilles menées par Emil Kunze (de), de 1937 à 1966.



On voit ici, la partie ouest, du fronton du temple de Zeus qui représente la bataille des Centaures et des Lapithes. Les Centaures étaient conviés aux noces de Pirithoos, roi des Lapithes. Les Centaures, ivres, tentent d'enlever les femmes et les éphèbes Lapithes.


Hermès de Praxitèle à Olympie

Les archéologues, bien qu'avec quelques discussions, l'attribuent à Praxitèle. Il paraît qu'il en a le style.

Praxitèle (en grec ancien Πραξιτέλης / Praxitélês), né vers 395 av. J.-C., mort avant 326 av. J.-C., est dès l'Antiquité l'un des plus célèbres sculpteurs grecs. Varron écrit ainsi : « Grâce à l'excellence de son talent, Praxitèle n'est inconnu d'aucun homme un tant soit peu cultivé». (wikipedia)


Hermès de Praxitèle à Olympie


Entrée du stade
(No. 9 dans le plan)


Cliquez sur l'image pour voir la course de ces nouveaux olympiens

Le stade et des braves de notre groupe dont Madeleine Potvin Ce stade est le quatième et remonte au Ve siècle avant J-C.


Peut-être vestige de la palestre
(No. 21 dans le plan)


Atelier de Phidias
(No. 24 dans le plan)

Temple d'Apollon à Delphes

Autant que pour la richesse de ses vestiges et la beauté de son cadre, il nous laisse un fort souvenir. Déjà dans l'antiquité les pèlerins venaient par milliers rendre hommage aux dieux des Arts et de la Beauté et entendre les oracles de la Pythie en transe.


Agora d'entrée où se trouvait les marchands


La voie sacrée


Le nombril du monde, il est censé avoir été lancé par Zeus pour marquer le centre du monde.


Trésors des Athéniens ce temple


Détail d'un mur montrant une technique particulière de positionnement des pierres. Ce mur est couvert d'inscriptions de l'époque hellinistique et romaine dont 800 actes d'affranchissement d'esclaves.


Trépied de Platée


Reproduction du Trépied de Platée


Partie du Temple d'Apollon


Temple d'Apollon vu du haut du théâtre


Temple d'Apollon et la vallée


Le stade tout en haut du site


Le sphinx de Delphes au musée de Delphes


Cliquez sur la photo pour activer la vidéo

 

Les Météores en Thessalie

Les météores, ces rochers aux parois droites et vertigineuses où étaient perchés des monastères depuis le 11e siècle. Le nom de météores qui veut dire "suspendus dans les airs". Antérieurement, les moines qui y résidaient devaient y accéder au moyen de treuils et de nacelles qui entraient dans un encorbellement comme nous voyons dans la 3e photo. En plus, dans les rochers tout autour, on se servait de grottes naturelles à flanc de rocher pour vivre en ermite.


Passage entourant le météore pour nous amener au monastère que nous avons visité


Encorbellement pour faire monter les provisions au monastère au moyen d'un treuil et d'une nacelle


Très beau jardin à l'entrée d'un monastère


Vue plongeante à partir d'un monastère sur le dessus d'un météore


Vue plongeante à partir d'un monastère sur le dessus d'un météore


On nous a dit que les ermites ou les moines punis vivaient dans des anfractuosités dans les parois de ce genre. Je ne sais pas si ce sont ces endroits où il y a eu ces ermites punis.


Coursive pour atteindre le monastère vue de haut


Vue d'un monastère où l'accès est plus facile par la route mais, donnant sur le même type de promontoire que les autres métérores.

Mykonos

Mykonos combine une grande beauté naturelle et une réputation sulfureuse que lui confère la fréquentation de la jet-set grecque et internationale. Pendant la période ottomane, elle a été un repaire de pirates. Il ne reste aucun vestige de la période cycladique.

Santori Fira et Oia

L'entrée sur l'île à partir du bateau après une bonne escalade, nous arrivons à Fira, la ville principale de l'île. Mais, le plus bel endroit est Oia (qu'on prononce ia). C'est l'endroit de luxe avec ses hôtels hors de prix et de petites maisons de différentes couleurs.


Nous pouvons voir le chemin d'ânes pour monter du port vers le haut de la ville


Église orthodoxe grecque l'ensemble de trois étages de cloches représente la Trinité

Santori Akrotiri

Akrotiri a été mise à jour en partie. Cette ville minoenne existait il y a 3500 ans. Ce qui est le plus étonnant de cette découverte, c'est que ce ne sont pas des statues ou des temples qui ont subsisté, mais la vie quotidienne de cette cité. Ses maisons, ses rues, ses aqueducs font de cette cité le témoin d'une civilisation très avancée par rapport à son époque. Certains croient qu'il s'agit d'une cité de l'Atlantide. Mais, il est certain qu'elle fut détruite lors de la mégaéruption d'un volcan. Les scientifiques prétendent que cette éruption a détruit le centre de l'île et créé une immense caldera qui se situe aujourd'hui au centre de la forme de croissant de l'île actuelle. Cela a formé un tsunami dont la vague de départ pouvait avoir 200 mètres de haut et se répandre partout jusqu'en Crète en quelques minutes. Pour une histoire de cette ville redécouverte en partie à partir de 1950, suivez ce lien:
Akrotiri, ville de l'âge de bronze


Probablement une partie de la caldéra de cette éruption

 

 

Sur cette photo, nous pouvons voir ce qui semble un édifice à plusieurs niveaux avec des ouvertures, probablement des fenêtres. Il semble que ce type de construction aussi élaborée n'existait pas ailleurs en Grèce peut-être seulement en Crète.

On peut mieux voir une construction avec un deuxième étage.


Remarquez au centre de la photo, nous pouvons voir une conduite d'égout. Ce qui montre le degré de développement urbain.


Sur cette photo du Site "Histoire à sac à dos" montre la baignoire personnelle preuve entre autres, d'une société très avancée pour son époque.

On voit ici un sanitaire qu'on a dégagé de l'enfouissement. Il faut supposer que ce sanitaire est à l'intérieur de la maison. Ce n'est pas évident de savoir sur cette photo.

La découverte d'Akrotiri

Le responsable de la découverte et éventuellement des fouilles à Akrotiri est l’archéologue grec Spiridon Marinatos. Les fouilles n’ont pu commencer qu’à partir de 1960.

Cependant, ce site était connu depuis 1866 lorsque Ferdinand de Lesseps, constructeur du canal de Suez, en creusant sur l’île a constaté la présence d’une ville de l’âge du Bronze. Mais, à cette époque, rien n’a été fait pour découvrir cette ville.

Pour en revenir à Marianatos, il voulait faire des recherches dans ce coin de l’île appelée Théra, maintenant Santorin, parce qu’il avait l’hypothèse que la fin de la civilisation minoenne en Crète serait liée à une éruption volcanique de cette île.

Il a très bien ciblé l’endroit pour faire ses fouilles. Car sous près de 10 mètres de pierres ponces et de cendres volcaniques, reposaient les vestiges d’une ville d’il y a près de 3600 ans. À sa grande surprise, il n’a pas découvert qu’un simple village de pêcheur, mais une cité ancienne prospère et moderne de l’âge du Bronze.

Une cité organisée et complexe avec un réseau de rues pavées et de places. Akrotiri abritait des bâtiments à plusieurs niveaux, même dans une zone sismique et de cette période.

Les immeubles répondaient à des normes précises. Ils devaient respecter le système de drainage, de ventilation, de luminosité et d’accès. De nombreuses et larges fenêtres permettaient de laisser entrer la lumière. Ce qui est le plus étonnant avec ces fenêtres c’est que ces constructions sont dans une zone sismique. On y a découvert un système sanitaire très en avance sur l’époque, entre autres, dans une pièce d’un entrepôt, une toilette, avec un siège relié à un tuyau vertical qui mène à l’égout et même avec un siphon pour éliminer les odeurs. Pour retrouver une telle installation, ça devra attendre plusieurs siècles et à l’Empire romain.

Dans la construction les Akrotiriens tenaient compte de la géologie du coin et leurs murs, les escaliers et les étages étaient renforcés par du bois, matériau qui est suffisamment flexible pour résister aux tremblements de terre fréquents dans ce coin. Toutes ces innovations semblaient venir directement de Crète.

Il s’agissait d’une société opulente et axée sur le commerce. Les pièces des maisons étaient richement décorées et le mobilier en bois, reconstitué par moulage, donne une idée de leur mode de vie. On y a retrouvé aussi une baignoire individuelle. (voir la photo ci-contre)

Une société matriarcale?

Une théorie voulant que la société puisse être matriarcale parce que les peintures retrouvées sont en majorité, celles de femmes élégamment vêtues et le teint pâle. Alors que les hommes sont nus, bronzés et travaillent à l'extérieur. Deux choses empêchent de conclure d'abord la faible partie de la cité fouillée et le peu d'indices du mode de vie des Akrotiriens puisqu'ils ont eu le temps de quitter avec leurs biens avant l'éruption.

Des liens étroits avec les Minoens

Akrotiri et ses voisins Crétois avaient des liens commerciaux et culturels étroits. La raison principale étant que les Akrotiriens produisaient de la métallurgie et de la production de biens manufacturés alors que leur territoire ne pouvait pas produire d'agriculture. Les Crétois achetaient les biens manufacturés akrotiriens et vendaient des produits alimentaires.

Cependant, les deux civilisations sont distinctes et comportent des dissimilitudes. Pour l'instant compte tenu de l'état des fouilles il ne semble pas que, contrairement aux Crétois qui avaient d'immenses palais, les Akrotiriens n'en possèderaient pas.

La Crète, le palais de Cnossos

La Crète est la plus grande île grecque et la 5e plus grandes en Méditerranée. Elle a été le berceau du plus ancien royaume avec la civilisation minoenne, appelée ainsi aujourd'hui à cause du roi légendaire, Minos. Au cours du 3e millénaire av. J.-C. s'est développée cette civilisation avancée et pacifique. À partir de 2200 av. J.-C., elle acquit ses lettres de noblesse, avec la construction de véritables complexes urbains, dotés de sanctuaires, de magasins et de maisons. Le palais de Cnossos qui a été en partie restauré et dont nous verrons des photos, en est un bon exemple. C'est à cause de ce palais qu'est née la légende de Thésée et le Minotaure. Le roi Minos aurait demandé à Dédale, son architecte, de construire un labyrinthe pour empêcher le Minotaure de sortir. Mais, Thésée et son amoureuse Ariane, fille du roi Minos, voulaient tuer le Minotaure pour éviter que chaque année 7 jeunes femmes et 7 jeunes hommes se fassent dévorer par la bête. Alors Ariane a donné une pelote de fil pour que Thésée marque son chemin pour le retour, une fois le Minotaure abattu avec l'épée magique, don d'Ariane bien sûr. Alors d'où l'expression "suivre le fil d'Ariane".


Le bastion occidental du palais de Cnossos, restauré.

Le texte au-dessus de l'image fait mention des autres palais découverts en Crète. Les palais des villes de Phaestos, de Haglia Triada et finalement de Mallia. Ces palais sont moins imposants que celui de Cnossos, mais sont dignes d'intérêt et sûrement plus authentiques parce qu'aucune restauration n'a été faite. Certains spécialistes doutent de la validité des restaurations effectuées


Peinture murale des dauphins dans le Mégaron de la Reine dans le palais de Cnossos


La photo du haut montre un silo à grains pour le palais. Ce sont des fosses circulaires de 5 mètres de profondeur.


Entrée du palais
Mes photos de 2019


Le bastion occidental du palais de Cnossos, restauré

Salle du trône de Minos (en fait le roi le plus légendaire)
Au centre à droite, nous voyons le trône en pierre et sur le mur, il ne reste que l'empreinte du dossier.
Mon panoramique 2019

Appartements royaux
Ma photo 2019

Appartements royaux sous un autre angle.
Image tiré du site Histoire à sac à dos

Peinture murale des dauphins dans le Mégaron de la Reine dans le palais de Cnossos
Ma photo en 2019, vue d'ensemble

Peinture murale des dauphins dans le Mégaron de la Reine dans le palais de Cnossos
Ma photo en 2019

La Crète, Héraklion, la capitale

Héraklion et le musée du palais de Cnossos à Héraklion.


Des originaux ou des reproductions de fresques minoennes, je ne sais pas, du palais de Cnossos

Selon le site web "Histoire à sac à dos", Le Prince aux fleurs de lys est une reconstitution à partir de 5 fragments seulement. La reconstitution est maintenant très contestée par les archéologues actuels. On a ajouté, paraît-il, une coiffe supposant qu'il s'agit d'un roi, mais maintenant, on pense que c'est une coiffe de femme qu'on a ajoutée.


Des originaux ou des reproductions de fresques minoennes, je ne sais pas, du palais de Cnossos.

Sur cette peinture, on peut voir seulement trois morceaux originaux qui ont servi à la reconstitution. Difficile de savoir si c'est authentique.


Des originaux ou des reproductions de fresques minoennes, je ne sais pas, du palais de Cnossos


La représentation du palais de Cnossos selon les archéologues, au musée d'Héraklion


Un meuble richement décoré de cette époque minoenne


Une place publique à Héraklion


Une belle toile typique

Un bel endroit pour prendre une pause

Kusudasi, Turquie et Éphèse

L'emplacement d'Éphèse actuel dépend d'Alexandre Le Grand en 334 avant J-C. À la mort de ce dernier, son lieutenant a fait déplacer Éphèse entre le mont Pion et Coronnos en 287 à l'emplacement actuel. Vers l'an 133 av. J.-C. début de la période romaine a fait naître la plus grande gloire de cette cité en particulier en l'an 31 av. J.-C. La population à cette époque passa de 250 000 à 300 000 habitants. Avec le déclin de l'Empire romain, dans les années 53 et 55 de notre ère, cette cité est devenue un haut lieu de la chrétienté. La légende dit que la Vierge Marie y a vécu avec l'apôtre St-Jean. (disons que son fils est supposé être mort à 33 ans et la Vierge!! en 53 ... était vivante!) disons que c'est le pouvoir des dieux... Peu importe ces légendes, ce lieu m'a personnellement impressionné par son étendue et aussi la beauté des constructions. Et le guide m'a fait comprendre pourquoi à cette époque on pouvait faire d'aussi importantes constructions compte tenu des moyens réduits qu'ils avaient. La mentalité de l'époque, pour les riches, bien sûr, était de laisser des réalisations qui les projetteraient au-delà de leur vie de mortel. Bien sûr, comme à Éphèse et ailleurs, les commanditaires ne pouvaient pas penser voir la réalisation de leurs rêves de leur vivant.

La ville d'Éphèse a eu un rôle à jouer dans les conflits entre Rome et l'Égypte à l'époque du roi Ptolémée XIII, Cléopâtre, qui est à la fois sa soeur et sa femme, et la soeur de Cléopâtre, Arsinoe. On se situe en 49 av. J.-C., une lutte de pouvoir s'installe entre Cléopâtre, son frère qui est aussi son époux, et Arsinoé, sa soeur . On se demandait s'il fallait plier l'échine face au pouvoir de Rome qui viendrait qu'à conquérir l'Égypte tôt ou tard ou combattre et être vaincus. "Selon la légende, Cléopâtre serait parvenue à déjouer la surveillance de son frère et à s’introduire auprès de César, venu en Égypte pour régler le conflit royal, en se faisant transporter dans un tapis. Bref, Arsinoé d'abord emprisonnée par César réussit à s'échapper. Elle fut capturée par César, mais, comme elle était jeune, César ne la tuera pas. Craignant de mauvaises réactions du peuple compte tenu du jeune âge et du charme d'Arsinoé. Elle a été envoyée en exil à Éphèse ou elle sera assassinée. La ville était reconnue comme la ville des exilés politiques. À la mort de César, Marc-Antoine devenu empereur fera exécuter Arsinoé.


Ce sont les premières toilettes publiques et peut-être payantes.


Ces toilettes sous un autre angle. "L'argent n'a pas d'odeurs". Sous l'empereur Vespasien, cet endroit servait comme endroit de négoce... en plus de "production" et des contrats s'y concluaient. L'empereur Vespasien en retirait des bénéfices en fixant un prix pour les utiliser.


Il s'agit de la bibiothèque Celsius d'Éphèse.


Temple d'Hadrien
Photo provenant de Histoire sac a dos


Temple d'Hadrien ma photo

Acropole d'Athènes

L'acropole située à 115 mètres au-dessus de la ville d'Athènes est installée sur un rocher plat idéal pour y placer une place forte qui couvre une largeur de 300 mètres et une largeur de 156 mètres. Au début et pendant longtemps, elle a été une place de forteresse. On la nomme le vaisseau de pierre qui protège, selon le désir d'Athéna, sa ville. Aujourd'hui et avec minutie, on tente à grands frais de reconstituer avec les pièces nombreuses encore existantes et de faire renaître tel un Phénix cet endroit plein d'histoire et de rêves. En dessous, pour mieux se faire une idée de l'endroit des plans.


Grand escalier d'entrée de l'Acropole


Odéon d'Hérode Atticus, il est encore en usage parfois


Propylée donnant accès au plateau de l'Acropole


Vue du Parthénon


Vue de l'Érecthéion et ses Cariatides

C'est l'un des temples le plus sacré de l'Acropole et construit au 5e siècle avant J-C. Il est dédié à un roi-héros légendaire Erechthée, qu'on associe à Poséidon. Ce qui le distingue des autres bâtiments, ce sont ses Caryatides, de jeunes prêtresses qui soutiennent avec leur tête le toit du bâtiment. Les plis de leurs vêtements ne sont pas qu'esthétiques, ils servent par leur forme, à renforcer la statue pour lui permettre de supporter l'énorme poids du toit.


Théâtre de Dyonisos, c'est dans ce théâtre que furent jouées les premières pièces de théâtre dramatiques et comiques des auteurs antiques comme Eschyle, Euripide, Aristophane, Sophocle et Ménandre.


Le Parthénon vu de près

Le Parthénon en plus d'être un édifice colossal a des particularités architecturales qui le rendent plus beau et plus grandiose. Les surfaces horizontales du temple ne sont pas planes, mais convexes, les colonnes s’amincissent vers le haut et les colonnes d’angle ont un diamètre légèrement supérieur à celui des autres. Ceci pour corriger les déformations naturelles de l'oeil humain. Il y avait plusieurs immenses frises qui malheureusement sont dispersées entre le Louvre et le British museum.


Les Caryatides que vous voyez en place sur le monument ne sont que des moulages : sur les six korês, cinq seulement sont visibles au musée de l’Acropole (dont deux dans la photo suivante), la sixième étant au British Museum .


Deux des 5 Caryatides au musée d'Athènes


A l'entrée du musée de l'Acropole d'Athènes (vestiges à identifier)