Croatie, Slovénie et Bosnie-Herzégovine

Zagreb


Un édifice à l'Est de la Place Centrale de Zagreb où l'on voit la satue du ban Josip Jelacic
Ma photo sur place en 2018

Autre vue de la Place Centrale de Zagreb avec la statue du ban Josip Jelacic
Ma photo sur place en 2018


Autre vue de la Place Centrale de Zagreb du côté Est
Ma photo sur place en 2018


Édifice Art-Déco à l'angle de la rue Splavinica ulica et de la place centrale de Zagreb
Ma photo de 2018

Édifice Art-Déco à l'angle de la rue Splavinica ulica et de la place centrale de Zagreb. Vue d'ensemble
Ma photo de 2018

Sur cette photo de Google, on peut voir à droite la cathédrale, de l'assomption et l'archevêché catholique de Zagreb, et entouré de ce rempart , avec ses tours à chaque coin. Selon le guide Michelin, la Cathédrale avait meilleure mine avant le séisme de 1880 dont les tours se sont effondrées et l'architecte autrichien Hermann Bollé qui est responsable de la restauration a profondément dénaturé l'ensemble de la Cathédrale.



Sur cette photo tirée de Google Earth, je montre le secteur que l'on a visité à Zagreb. La place Centrale de Zagreb ou place du ban Josip Jelacic, la cathédrale-archevêché et le secteur de Gradec où on peut voir entre autres la place St-Marc et son église au toit de tuiles colorées.

Au fond de la rue, c'est l'édifice de la Cour Constituionnelle
Ma photo 2018

Église St-Marc sur la place du même nom dans le secteur Gradec.
Ma photo sur place en 2018

Parlement de Zagreb
Ma photo de 2018


Point de vue sur la ville du promontoire de Gradec
Ma photo sur place en 2018

Vue de l'intérieur de la Cathédrale de l'assomption de Marie à Zagreb
Ma photo de 2018

Ce texte à gauche de l'entrée principale a été réalisé en 1941 pour commémorer les 13 siècles du christianisme en Croatie. Il est rédigé en caractères glacolitiques. Déf: glacolitiques: écriture introduite au IXe siècle dans les communautés slavophones pour l'évangélisation.

Ma photo de 2018


Ce mannequin représente le Cardinal Alojzije Stépinac. Il a été nommé Cardinal par le Pape PieXII, le 29 novembre 1952, mais sa nomination a entraîné l'interruption des relations diplomatiques entre le Vatican et la Yougoslavie.

Le pape l'a nommé Cardinal parce qu'il représentait le symbole de la lutte contre le communisme. Mais, de 1937 à 1960, il était archevêque de la Croatie pendant la période de collaboration de la Croatie avec l'Allemagne nazie. Il était zélateur du régime jusqu'à ce qu'il apprenne l'existence des camps d'extermination des Serbes. Puisqu'il n'a dénoncé ces faits qu'en 1946, il a été fait prisonnier et a reçu une sentence de 16 années. Celle-ci sera commuée en 1951 et il sera assigné à résidence dans sa ville natale. Donc, un an après que sa sentence ait été commuée, le Pape l'a nommé cardinal.


Cathédrale de Zagreb entourée d'un mur de bâtiment et de quatre tours dont on en voit une sur ma photo
Ma photo sur place en 2018

Photo de la Cathédrale de l'Assomption de Marie, de face. Je n'avais pas de photo dans cette position.

Provient du site Internet: 123rf.com
Sur ma photo à gauche, on peut voir le haut des flèches à terre. (à gauche sur la photo)

Église Sainte-Catherine et couvent des Jésuites. À l'extrême gauche de la photo, c'est l'église dont on voit le fronton dépassé le toit.

Ma photo sur place en 2018

Façade l'église Sainte-Catherine construite en 1632, par des jésuites de la contre-réforme ou réforme simplement, sur le modèle du Gésù de Rome. L'extérieur est très dépouillé, mais l'intérieur montre un des plus beaux ensembles baroques.

Au cours de son histoire, cette église a subi deux incendies majeurs, le premier en 1645 et le second en 1674. Ils ont dévasté complètement l'intérieur et tout le mobilier. L'intérieur a été refourni et reconstruit grâce à de riches nobles croates moyennant la permission de mettre leurs armoiries et d'être ensevelis dans l'église.

Photo de Google Earth

La contre-réforme ou réforme est à l'origine du protestantisme surtout à cause de Luther.
La réforme détails

Le premier édifice, plus pâle, que nous voyons en partie est l'Assemblée de ville.
Ma photo dos à l'église des Jésuites

La photo, à gauche, et celle-ci se font face dans la rue qui se termine par l'église Sainte-Catherine
Ma photo dos à l'église des Jésuites
 

Slovenie, Ljubiana, Postonja, Opatija

Ljubiana en Slovénie

En 1991, après l'introduction du multipartisme et de la démocratie, la Slovénie est devenue la première république à faire sécession de la Yougoslavie en devenant un État souverain indépendant. La République de Slovénie entre dans l'Union européenne et l'OTAN en 2004. En 2007, le pays devient le premier ancien pays communiste à intégrer la zone euro. La Slovénie est aujourd'hui un pays développé à revenu élevé, avec un indice de développement humain élevé, se classant 13e dans l'indice de développement humain ajusté aux inégalités.

Texte tiré de:Slovénie Wikipedia


L'édifice en face au fond, couleur rose, c'est l'église franciscaine de Ljubjana à la Place Preseren
Ma photo prise en 2018


C'est la place Preseren.

Il semble que les Ljubianiens font très attention à leur santé comme on peut le voir sur cette photo. Les personnes avec un chandail orange sont des citoyens qui viennent faire de l'exercice en groupe sur la place principale de la capitale. On se serait cru en Chine...mais, avec moins de monde!



La salle de l'orchestre symphonique édifice construit en 1701:
Academia philarmonicorum, sur la façade de l'édifice.

Caverne en Slovénie

Opatija, notre hôtel et quel charmant endroit avec son bord de mer

Un peu d'histoire de la naissance et de la grandeur d'Opatija.

C'est la construction de la villa Angiolina et l'aménagement du parc par Higinio von Scarpa qui marquèrent en 1843 les débuts du tourisme à Opatija. Ce puissant homme d'affaires y recevait le gratin de la société de l'époque dont l'archiduc Maximilien. Autour de 1885, Opatija était devenue une station d'été appréciée de l'élite austro-hongroise: alors s'édifièrent des hôtels (l'hôtel Kvarner fut en 1884 le premier hôtel du littoral de l'Adriatique. D'ailleurs nous sommes allés prendre un verre sur la magnifique terrasse de cet hôtel). Les architectes s'en sont donné à coeur joie pour construire des saunas, des sanatoriums et villas en empruntant tous les styles possibles de l'époque. Styles parfois pompeux, parfois fantaisistes faisant de cette ville un endroit très prisé par les gens riches de l'époque. Faisant de cette époque une période fastueuse recevant des personnages de l'élite du temps par exemple, les rois Charles de Roumanie, et Oscar de Suède, la princesse Louise de Saxe-Cobourg (mère du futur mari de la Reine Victoria) ainsi que des artistes tels Puccini, Mahler, Tchekov ou Isadora Duncan.


Voici l'entrée centrale de l'hôtel Kvarner ouvert en 1884. Le premier hôtel sur la côte Adriatique. Le Kvarner est le nom de la région et de la baie où se trouve cet hôtel à Opatija.

Pula et Rovini en Istrie

Pula en Istrie

Pula est une ville de l'Istrie dans le nord-ouest de la Croatie. Petite ville industrielle et portuaire qui a conservé son charme méditerranéen et ses vestiges romains d'une grande beauté. En particulier l'amphithéâtre, on a commencé sa construction au début du 1er siècle et s'est continué sous les Empereurs Flaviens (69-96). C'est l'un des mieux conservés de l'Empire romain et le 6e en taille de ce qui nous est parvenu. On y a aménagé plusieurs salles servant à des expositions au sous-sol.

Fait à noter surtout pour le tourisme de cette ville. On dit que peu de villes méditerranée renferment autant d'architectures différentes dans un si petit espace. Les temples romains côtoient les places baroques, des églises chrétiennes face à des villas viennoises ou alors des pans de murs médiévaux à côté d'édifices antiques.

Un peu d'histoire de cette ville fascinante qui est installée à cet endroit depuis 3000 ans. Elle est même associée à la légende des Argonautes grecs qui cherchaient la Toison d'or. Les Grecs s'y sont installés brièvement, mais ce sont surtout les Romains qui ont commencé le développement de cette ville et de la région. À preuve beaucoup de vestiges ou de bâtiments romains, dont le plus évident est l'Arène de Pula (dont on voit la photo plus bas. De cette époque jusqu'à 1945, elle s'appelait Pola. Le nom est devenu Pula en faisant partie de l'ex-Yougoslavie. Entre les Romains et la Yougoslavie, les empires et les conquérants se sont succédé après les Romains, les Byzantins de Dalmatie, les Vénitiens au 14e siècle qui l'ont fait fortifier par un ingénieur militaire français Antoine de Ville. Plus tard au 19e siècle, l'empire austro-hongrois a fait construire une base navale très importante. Après la Première Guerre mondiale, ce sont les Italiens qui ont pris possession de cette ville et de toute la région. Après le deuxième conflit mondial, la Yougoslavie a tout englobé cette région, et ce qui est maintenant la Croatie.


Il s'agit de l'arc de triomphe des Sergius. Les Sergius sont trois frères, dont un tribun qui a servi dans la légion romaine à la bataille d'Actium. La famille Sergius a été une famille très puissante qui a conservé son pouvoir pendant des siècles.

C'est un arc de 8 mètres de haut, datant de la fin du 1er siècle avant Jésus Christ, entre l'an 29 et l'an 27. C'est Salvia Postuma, de la famille patricienne des Serges, qui fait construire cet Arc de Triomphe sur ses propres finances, à la mémoire de trois officiers de sa famille : Lucius Sergius, Lucius Sergius Lépide et Gneus Sergius.


Une rue typique de Pula
Ma photo de 2018

À côté du temple romain d'Auguste au centre, se trouve l'hôtel de ville de Pula
Ma photo de 2018

Rovinj en Istrie


Baie que l'on voit à partir du promontoire où se situe la cathédrale de Sainte-Euphémie. L'ile que l'on voit en face est probablement l'ile Sainte-Catherine sur laquelle il y a un complexe hôtelier.
Ma photo de 2018

Toile montrant la martyr Sainte-Euphémie dans la fosse aux lions.


Voici une brève histoire de son martyre, et de la raison pourquoi elle est la sainte patronne de Rovinj (dans la case d'en bas).

 
« Euphémie était la fille d’un sénateur au temps de Dioclétien. Elle s’était convertie au christianisme et elle pleurait les tortures subies par ses coreligionnaires. Un jour elle se rendit chez le juge Priscus, celui qui ordonnait les tortures et qui obligeait les nobles romains à assister à ce triste spectacle dans le but de les inciter à revenir au culte des idoles. Lors de sa rencontre, elle lui avoua sa conversion au christianisme, tenta de le convertir. Devant son échec, elle requit de lui qu’elle soit torturée elle aussi, et ce, afin de lui permettre d’arriver plus rapidement auprès de Jésus-Christ! Priscus acquiesça à sa demande et la fit emprisonner où elle fut torturée, encore plus sauvagement que les autres. Mais, elle résista miraculeusement à toutes les tortures. Le juge la fit alors jeter en pâture aux lions. Toutefois, les lions ne s’approchèrent pas d’elle durant un long moment. Un des lions lui sauta à la gorge et la tua net mettant fin à ses souffrances. Peu après son décès, le corps de celle qui allait devenir sainte disparut! Puis, il réapparut plusieurs années plus tard de l’autre côté de la mer Adriatique, dans un sarcophage flottant sur les berges de Rovinj. Le sarcophage fut ouvert et l’on constata que le corps de la jeune fille était dans un très bon état de conservation. Il fut donc décidé de construire un petit sanctuaire en son honneur en haut de la colline et d’y mener son corps en tant que relique. Comment monter tout en haut d’une colline un tel sarcophage? L’on essaya à de nombreuses reprises, sans le moindre succès toutefois. Finalement, un jeune garçon suivi de deux veaux se présenta un jour de septembre et il leur dit qu’il allait monter le sarcophage à l’aide de ses deux veaux! Ce qu’il réalisa “miraculeusement” sans effort apparent. » Depuis, la mémoire de la sainte est célébrée le 16 septembre de chaque année.

Porec et Groznjan

Porec


Probablement l'Hôtel Porec

On l'appelle tout simplement la Tour ronde. Elle est un vestige des fortifications du 15e siècle.

Maison romane construite au 13e siècle sur les fondations de la ville romaine. L'escalier et le balcon datent de 1930.

Basilique Euphrasienne dont on voit le campanile

Basilique Euphrasienne


Atrium d'entrée de la basilique Euphrasienne
Image composite à partir de trois de mes photos 2018


Atrium de la basilique Euphrasienne à partir d'un site Internet


Basilique Euphrasienne dont on voit le campanile

La basilique Euphrasienne est le seul vestige restant de cette époque (début de la construction en 553 de notre ère). Elle remplace le premier oratoire qui remonte au 4e siècle. Il avait été dédié au premier évêque de Porec, mort martyr au 3e siècle.

La basilique Euphrasienne, datant du 6e siècle, est une représentation du style byzantin. Elle est classée sur la liste du Patrimoine mondial depuis 1997.


Vestiges de la basilique Pré-Euphrasienne. Cette dalle provient de la première église établie sur ce site au 3e siècle et date de la période romaine. Sur la deuxième photo de la dalle, en haut à gauche on peut voir le poisson.

Le poisson - l'un des premiers symboles chrétiens, bien antérieur à la croix - qui orne la mosaïque date de cette période, estimation que corroborent les pièces de monnaie, frappées du portrait de l'empereur Valens (364-378), retrouvées au cours des fouilles archéologiques." Ce symbole, le poisson se retrouve sur cette dalle.


tiré du site Wikipedia: Basilique euphrasienne de Poreč

Peintures au-dessus de l'autel

Peintures au-dessus de l'autel

Groznjan

Zadar


Église St-Chrysogone à Zadar

L’église romane Saint-Chrysogone (sv. Krševan) qui doit son nom à l’un des saints patrons de Zadar a été consacrée par l’évêque de Zadar Lampridius en 1175. Elle a été bâtie sur l’emplacement de l’emporium* romain et de l’église Saint-Antoine l’Hermite du 6e siècle.

*Emporium désigne une place de commerce fluvial du monde antique.


Façade de l'Église St-Chrysogone

Église St-Donat

Campanile de l'église Ste-Anastasie

Porte Marina, Zadar

Églises St-André et St-Pierre-le-Vieux

Porte de la ville de la terre-ferme de l'époque vénitienne et donnant accès à la grande place des 5 puits de Zadar.

Agora toute neuve qui sert de quai à Zadar.

Voici ce qu'on dit de cette digue dans le site Internet touristique Figaro:

Avec la complicité d’un facteur d’orgues traditionnel, d’un acousticien, d’une poignée d’experts en hydrologie et en architecture sacrée, un réseau de tubes, de sifflets et de flûtes a été intégré à la digue.

Midi sonne aux cloches de la ville. Depuis le beffroi de la cathédrale, Saint-Donnat la Byzantine dévoile ses dessus de tuiles. Le temps de dévaler les marches et l’on se mêle aux badauds, sur le front de mer. Un bateau passe. Son sillage approche. D’un coup, la digue se met à chanter. Assis sur les gradins, au ras de l’eau, un verre de marasquin (*) à la main, on regardera le soleil tourner en écoutant ces étranges sirènes. « Elles chantent sur sept tons, pour deux accords majeurs » souffle un passant : « Le choix des tons et des gammes est basé sur ceux des chansons de « klapa », les chants traditionnels dalmates, polyphonies a capella. » Ainsi les sons varient, créant une musique toujours nouvelle et originale composée par les vents, les vagues et les marées.

(*) Liqueur incolore qui provient souvent de la macération de cerises dans de l'alcool éthylique agricole.


Hôtel de ville et la Place du peuple de Zadar.

C'est la seule place de Zadar ayant conservé son patrimoine intact. Toute la vie de la cité s'y concentrait au Moyen Âge. (Édificie de style néo-renaissance)


Église St-Siméon à Zadar.

L'édifice, à la façade typiquement baroque (17e siècle)est bâti sur l'emplacement d'une basilique paléochrétienne du 5e siècle, dont subsiste la partie inférieur du mur et une rangée de fenêtres géminées. Elle fut consacrée à St-Simon lorsque son sarcophage y a été transféré en 1570.
Source: Guide Michelin Croatie page 273


Grande place des 5 puits de le vieille ville de Zadar.
Ces 5 puits parfaitement alignés et construits sur une citerne datant du 16e siècle à la place d'anciennes douves. Ils ont été en usage jusqu'au 19e siècle.

Grande place des 5 puits de le vieille ville de Zadar.

Cette tour pentagonale appelée Tour du Capitaine de Zadar.
Elle fait partie de la fortification crénelée de l'époque médiévale (13e siècle). Ce sont les seuls vestiges de cette époque de la ville.

Sculpture sur les murs de l'église de St-Jacques à Sibenick

Sculpture sur les murs de l'église de St-Jacques à Sibenick

Sculpture sur les murs de l'église de St-Jacques à Sibenick

Cathédrale St-Jaques à Sibenik
Construite entre 1431 et 1536, elle considérée comme un chef-d'oeuvre architectural. Elle a mobilisé les deux plus grands architectes de Dalmatie, Georges le Dalmate et Nicolas le Florentin

Cathédrale St-Jaques à Sibenik

Cathédrale St-Jaques à Sibenik

Cathédrale St-Jaques à Sibenik

Cathédrale St-Jaques à Sibenik

Cathédrale St-Jaques à Sibenik

Cathédrale St-Jaques à Sibenik

Skradin faucons et Bibich

Les premières photos ont été prises au Centre des Faucons de Croatie près de Skradin. Il s'agit d'un centre refuge pour les rapaces blessés qui sont en réhabilitation. Ces oiseaux en réhabilitation seront relâchés dans leur habitat naturel parce qu'ils n'auront qu'un minimum de contacts avec les humains afin qu'ils puissent survivre. Cependant ceux que vous verrez dans les photos ne peuvent plus retourner en nature. Ils servent au fauconnier et  pour les présentations aux visiteurs.
Le Domaine Bibich

Une visite dans un domaine où l'on élève d'excellents vins et une bonne table. Nous avons très bien mangé avec des bouchées originales et de très bons vins pas trop chers dont j'ai rapporté au moins une bouteille.

La petite ville de Skradin

Nichée dans un méandre de la KrKa, ce paisible village est situé au début de l'estuaire, où se mêlent l'eau douce et l'eau salée. Des maisons aux enduits patinés et un port de plaisance en font une étape idéale qui retrouve sa sérénité en soirée, une fois que les touristes sont repartis.

Source: Guide Michelin La Croatie page 320

Rivière Hrka, Trogir, Rivière Makarska

Chutes de la rivière Krka

La rivière Krka prend sa source au pied du mont Dinara, le mont le plus élevé de Croatie, aux confins de la Bosnie-Herzégovine. Son cours de 72 km a creusé de profondes gorges dans le massif karstique. Les sédiments,charriés par la rivière, se sont déposés au fil des irrégularités du terrain et des végétaux aquatiques et formés des barrières de travertin créant ainsi les cascades. On retrouve sept séries de cascades formées de cette façon.

Sa situation géographique fait en sorte que le milieu est humide, mais le climat sec favorisent une faune et une flore originales et diversifiées.

Source: Guide Michelin: La Croatie page 321

Îlot de Visovac, photo provenant d'un panneau publicitaire de Parc de Krka
Fondé au 14e siècle, ce monastère, toujours en activité, fut occupé par des moines franciscains venus de Bosnie et fuyant les Turcs. L'église date du 16e siècle, mais les bâtiments du 20e siècle.

Trogir

La ville de Trogir, appelée la petite Venise, fut fondée au 3e siècle sous le nom de l'Ile aux boucs par les Grecs. Elle a été dominée par les Francs, les Byzantins, et sous le contrôle des Hungaro-Croates. De 1420 à 1797, elle passe sous l'autorité de Venise. C'est pendant la période vénitienne où la ville prendra tout son essor tant au point de vue économique, architectural, et artistique. Finalement, de 1806 à 1814, elle fera partie de l'Empire français. Trogir reviendra sous la domination des Habsbourg jusqu'en 1918, avant de rejoindre la Yougoslavie et maintenant en Croatie.

Source: Guide Michelin: La Croatie page 360

Détails du portail d'entrée de la Cathédrale Saint-Laurent
Ma photo 2018

Détails du portail d'entrée de la Cathédrale Saint-Laurent
Ma photo 2018

Détails du portail d'entrée de la Cathédrale Saint-Laurent
Ma photo 2018

Détails du portail d'entrée de la Cathédrale Saint-Laurent
Ma photo 2018

Détails du portail d'entrée de la Cathédrale Saint-Laurent
Ma photo 2018
Abrité sous le vaste porche qui mène au campanile et au baptistère, c'est le joyau du sanctuaire, sculpté à partir de 1240 par Radovan, artiste et architecte de Trogir, avec une incroyable richesse de détails. De chaque côté, il est encadré de deux lions surmontés des statues d'Adam et Ève. Les colonnes supportant les arcades sont soutenues par des Ottomans et des juifs, comme pour symboliser leur condition inférieure aux yeux de l'Église de l'époque.

Source: Guide Michelin La Croatie page 357


La photo ci-dessus est appelé le tympan, placé au-dessus des portes centrales
Le tympan est occupé, en haut, par une Nativité, avec la Vierge et l'Enfant encadrés par des rideaux, au-dessus, la même Vierge baignant le jeune Jésus. De part et d'autre, l'Annonciation aux bergers et les Rois mages.

La chapelle de Jean de Trogir et son sarcophage.
Ma photo de 2018
Cette chapelle dont on ne peut malheureusement voir qu'une partie à cause de travaux qu'on y faisait, a été ajoutée à la cathédrale au 15e siècle et conçue pour accueillir le sarcophage. Elle représente le second joyau de la cathédrale. Restaurée en 2001, elle a retrouvé toute la luminosité de sa pierre blanche.

Cathédrale St-Laurent de Trogir

Tour de l'horloge sur la Cathédrale Saint-Sebastien de Trogir.
Constuite en 1476 en remerciement à St-Sébastien pour les avoir délivrés de la peste. Cathédrale de style renaissance.

Makaska, Hvar

Hvar

Des Grecs aux Vénitiens
Déjà occupée par les Illyriens, Hvar doit son développement aux Grecs venus de l'ile de Paros, qui y fondèrent une première cité dépendante de celle d'Issa, sur l'ile voisine de Vis. Dominée ensuite par les Romains, qui implantent la vigne, elle s'enrichit du commerce du vin et de l'huile d'olive. Au moyen âge, avec la domination vénitienne, Hvar reçoit le siège de l'évêché et s'épanouit, prenant le pas sur Vis, sa rivale. Pêche, construction navale, commerce, culture de la lavande , du romarin, de l'olivier, mais surtout le vin font sa fortune. À partir de la Renaissance, Hvar devient l'un des centres intellectuels de Dalmatie, grâce à ses poètes, écrivains et scientifiques.


Une tour de la forteresse, on y voit l'emblème des Vénitiens Le Lion gravée dans la pierre.

L'une des quatre portes donnant accès à la ville murée. Ici, nous sortons de cette partie murée.

Vue d'une partie du port à partir de la hauteur de la forteresse.

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Korčula et région de Dubrovnik

Korčula

(prononciation: Korchula)

Comparable à Trogir ou à une miniature de Dubrovnik, c'est une ravissante cité fortifiée. Le plan de ses rues suit une ingénieuse disposition, en arrête de poisson: les rues transversales coupent l'axe central en biais. Les ruelles du côté ouest sont rectilignes et celles du côté est sont incurvées. Le vent froid vient de ce côté et ainsi, les bourrasques ne peuvent s'engouffrer trop brutalement entre les maisons, à cause de cette courbe des ruelles est. Séparée du continent par 1 270 m, la ville gardait l'ile d'éventuels envahisseurs. À son apogée, au 16e siècle, elle a compté 6 000 habitants. Lorsque les menaces se sont calmées, à partir du 18e siècle, elle s'est étendue hors de ses murs, le long des deux baies qui l'encadrent.

Ce n'est qu'au 18e siècle que la ville s'est étendue hors des murs. Partout dans les ruelles, il faut noter les détails architecturaux, en particulier les motifs de musiciens, l'une des grandes traditions de l'ile.

Source: Guide Michelin: La Croatie, page 446

Nous voyons, ici, la porte principale de cette ville murée. Le grand escalier est en fait un petit pont. Le pont-escalier date de 1863, mais la tour carrée date du 13e siècle.


L'horloge à la Lune de la cathédrale de Korčula.

Le clocher de la cathédrale dont la partie supérieure, bâtie sur une ancienne basilique, fut ajoutée au XVe siècle. Sous l’ horloge, la sphère indique les phases de la lune.


La légende veut que Marco Polo, célèbre navigateur du 13e siècle, ait résidé à cet endroit. Elle est actuellement la propriété de la ville et en restauration. La tour au fond, est encore de propriété privée, mais serait reliée à sa maison. Les gens de Korcula sont convaincus qu'il est né dans cette ville à preuve le grand nombre de "De Polo" qui y habitent.


Il s'agit probablement de la tour Zakejan du 15e siècle qui couvrait l'accès nord et qui est maintenant un café.

Une des quatre tours de coin traversée au bas par le chemin de ronde.

Dubrovnik

 

Dubrovnik, la naissance

Le premier établissement par les Romains s'est situé à Épidaure (nom romain, maintenant Cavtat). Ils y établirent un comptoir commercial très prospère, mais un tremblement de terre et des invasions barbares ont forcé les habitants de quitter cet endroit. En 614, ces habitants s'installèrent sur un ilot escarpé, séparé de la partie continentale par un étroit bras de mer. On nomma ce village Ragusium. Pour se protéger des Arabes, ils ont dû faire alliance avec Byzance. Dans le même temps, un hameau croate, Dubrovnik (chênes verts) occupait la partie continentale face au village romain. Les deux communautés ont comblé le bras de mer au 11e siècle pour ne faire qu'une seule ville. Au cours du 12e siècle, le village est devenu croate. Tout en demeurant un comptoir commercial dynamique. Notons qu'au 12e siècle ce village ne s'appelait pas Dubrovnik, mais Raguse.

En 1205, elle passa sous la coupe de la puissante Venise. Mais, les Ragusains par leurs alliances et des traités avec leurs voisins ont allégé l'emprise de Venise sur eux. Libérés en1358 de Venise, les familles aristocratiques de la ville proclament la république. Pour conserver sa puissance, la nouvelle république maintient de bons rapports avec les Ottomans. Elle est très prospère et détient une flotte marchande de 250 navires qui sillonnent les mers.

Le 16e siècle est celui des découvertes et de l'ouverture de nouvelles routes maritimes et de la concurrence de puissances rivales. Sans le tremblement de terre du 6 août 1667, elle aurait peut-être réussi à prospérer et résister à la concurrence des nations rivales. Ce tremblement de terre d'une rare violence a décimé la ville, dont 5 000 de ses 6 000 habitants. Tous les vestiges passés et les trésors sont disparus dans les décombres. La ville a été reconstruite au style baroque, mais avait perdu sa splendeur et sa puissance. La fin officielle de la république est survenue avec l'annexion à la Dalmatie par Napoléon en 1806. Par la suite, l'empire austro-hongrois prend le pouvoir de 1815 à 1918. Dubrovnik devient alors une petite bourgade sans pouvoir et sans grand intérêt.



La porte Pile, l'une des deux grandes portes de la ville. On y accède par un pont qui enjambe un fossé, jadis un pont-levis. À l'entrée, la statue de Saint-Blaise, le saint patron de la ville.

Au centre de la photo, nous voyons l'église Saint-Sauveur qui est le seul monument de style Renaissance restant à Dubrovnik après le tremblement de terre de 1667. Comme elle est la seule à avoir résisté à ce tremblement de terre, les Dubrovnikois la vénèrent beaucoup.


Il s'agit de la fontaine d'Onofrio, achevée en 1638, du nom de son constructeur napolitain. Elle servait de réservoir et de principal point d'approvisionnement pour les habitants. Dubrovnik, contrairement aux autres villes de Dalmatie qui utilisaient l'eau de pluie comme eau potable, elle utilisait l'eau d'une source située à 12 km et acheminée par un aqueduc. Malheureusement le tremblement de terre de 1667 a tout détruit et il ne reste que les mascarons sculptés d'où jaillit l'eau.

Split et Sibenik

Split

Classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979, la deuxième ville de Croatie concentre plus de deux mille ans d'histoire dans un site somptueux baigné par la Méditerranée. Autour du péristyle de Dioclétien, le petit centre-ville abrite un patrimoine extraordinaire. Un mélange de ruines romaines, de palais vénitiens, d'architecture austro-hongroise qui servit de décor au tournage de la série TV "Game of Thrones".


Maquette de la ville fortifiée construite pour Dioclétien à partir de 298.

Ici dans le sous-sol à l'entrée de la forteresse, un passage commercial. Cet étroit passage servait de protection contre les envahisseurs.


Présentation théâtrale de Dioclétien. Cliquez sur la photo pour activer la vidéo.

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Parc national des lacs de Plivitce

Seize lacs disposés en escalier, chacun alimentant le suivant par des cascades. Le son est omniprésent par le bruissement des eaux au milieu d'un paysage de montagnes couvertes de forêts. Classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Le Parc national des lacs de Plivitce est une curiosité majeure de la Croatie.

Un monde en évolution

Creusés dans la dolomie pour ce qui est des lacs supérieurs, dans le calcaire pour les lacs inférieurs qui ont creusé d'impressionnantes gorges, les lacs de Plitvice sont séparés par des barrières de travertin ou de tuf: des conditions particulières, climatiques et autres entraînent la prolifération de mousses subaquatiques et d'algues qui retiennent le carbonate de calcium contenu dans l'eau, et forment un dépôt calcaire, qui se solidifie peu à peu. Ainsi naissent les barrières de travertin qui, avec le temps, finissent par émerger et retenir l'eau, formant ainsi un nouveau lac. Poreuses, elles permettent à celui-ci de se déverser dans le lac suivant par des cascades. C'est ce processus, toujours actif, qui explique l'origine de ce site.